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Elagage et Haubanage

Elagage

Une taille adaptée rend votre patrimoine arboré durable et limite les coûts d’entretien.On utilise l’élagage pour:- supprimer le bois mort et les branches cassées.- maintenir l’arbre dans un volume donné.- former les jeunes arbres.- réduire le poids des branches fragiles pour prévenir leurs ruptures.- réduire une partie du houppier pour faire cohabiter l’arbre avec son environnement direct.

Haubanage

Les vieux arbres comme les arbres endommagés peuvent avoir des risques de rupture.
La pose de haubans consiste à relier une partie instable au reste du houppier et prévient ainsi les déchirures et les chutes de branches maîtresses.
Cette technique permet donc de conserver en toute sécurité, un arbre avec des faiblesses.

Une question ? Un projet ?

Le saviez-vous ?

1. La taille d’un arbre doit respecter plusieurs principes fondamentaux:

- Les angles de coupes : Une branche ne se coupe pas n’importe où, un angle précis doit être respecté afin de favoriser la cicatrisation de l’arbre, ainsi que la sélection d’un « tire sève ».
- L’essence de l’arbre : On ne taille pas de la même façon un Chêne ou Saule, ou d’une manière plus - - L’âge du sujet : Certaines interventions ne sont pas envisageables selon l’âge du sujet.
- Éviter la suppression des grosses sections : Un arbre met du temps à cicatriser, plus la coupe est grosse, plus l’arbre sera sujet aux maladies et autre agents pathogènes.

2. Les trois types de taille

- La taille sanitaire :Elle consiste en la suppression du bois mort qui risquerait de gêner ou de casser. Attention, il est souvent préférable de ne pas supprimer la totalité du bois mort, celui-ci pouvant être essentiel à la mécanique de l’arbre ( Cyprès de Lambert ).- La taille d’éclaircie :Elle permet une éclaircie au cœur de l’arbre par suppression du bois mort ainsi qu’une sélection des branches à supprimer (croisements, rejets…). Cette taille doit respecter l’équilibre et l’architecture de l’arbre.- La taille architecturée ou de maintien :Lorsque les contraintes environnementales se font trop exigeantes, on peut être amené à « réduire » le volume de l’arbre. Cette taille est exigeante et doit être renouvelée tous les 3 à 4 ans. La réduction ne doit surtout pas être trop importante afin de maintenir un bon état sanitaire.

Attention aux idées reçues !

Tailler fortement un arbre, ça le revivifie, il fabrique de grands rejets et ses feuilles sont plus larges.
Faux : si l’arbre réagit de cette façon, c’est qu’il puise dans ses réserves pour produire de nouvelles feuilles pour assurer la photosynthèse indispensable à sa survie. L’arbre verra donc ses réserves diminuer. Dans quelques années, le bois de cœur va être altéré, l’arbre sera creux et pourra se briser facilement. Il s’en trouvera plus exposé aux maladies et parasites.

Lorsque l’on taille fortement un arbre, les risques de rupture sont moins importants car sa prise au vent est réduite.
Faux : une taille mal conduite entraîne la repousse de nombreux rejets mal ancrés sur leur support. De plus, l’action des pourritures internes fragilisera la structure générale de l’arbre et altérera sa résistance mécanique.

Lorsque l’on taille fortement un arbre, on y revient moins souvent.
Faux : la taille sévère provoque le développement de rejets très vigoureux et l’arbre retrouve rapidement son volume initial. La formation de bois mort est importante. Cet arbre sera donc à surveiller et nécessitera rapidement d’autres interventions coûteuses.

La consolidation mécanique de l’arbre par haubanage :
Cette technique est destinée à renforcer la stabilité mécanique de la couronne d’un arbre, à l’aide de cordes en polypropylène tressées, et ce sans aucune dégradation du végétal.
En cas de rupture, les branches sont retenues par les haubans en évitant tout accident.

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